Les Bachelors post-bac : la voie qui monte entre théorie et pratique
Longtemps éclipsés par les BTS, DUT (devenus BUT) ou licences universitaires, les bachelors post-bac se sont imposés ces dernières années comme une voie de formation à part entière.
En 2025, leur nombre et leur visibilité explosent, notamment sur Parcoursup et dans les grandes écoles.
Mais que valent vraiment ces cursus ? Et comment les situer face aux autres formations ?
Décryptage d’une tendance qui redéfinit le paysage de l’enseignement supérieur.
Qu’est-ce qu’un Bachelor ?
Le terme “Bachelor” désigne une formation de niveau bac + 3, centrée sur la professionnalisation et l’ouverture internationale.
Il est proposé par :
- les écoles de commerce et de management (historiquement les premières à adopter ce format),
- mais aussi de plus en plus par les écoles d’ingénieurs, de communication, de design, de numérique ou de tourisme.
Ce diplôme s’inscrit dans l’espace européen de l’enseignement supérieur (licence = 180 ECTS) et permet soit :
- une insertion directe sur le marché du travail,
- soit une poursuite d’études en master ou grande école.
Une montée en puissance en 2025
Plusieurs signaux montrent que le Bachelor s’impose comme une formation phare post-bac :
- Une offre en expansion : le nombre de bachelors enregistrés sur Parcoursup continue d’augmenter, notamment dans les domaines de l’ingénierie, de l’informatique et de la santé.
- Une diversification des profils d’écoles : le modèle n’est plus réservé aux écoles de commerce ; on trouve désormais des bachelors “ingénierie”, “data”, “sciences politiques” ou “environnement”.
- Une reconnaissance accrue : de nombreuses écoles visent la visabilité et la reconnaissance par l’État ou des labels de qualité (visa du ministère, grade de licence).
- Une forte ouverture internationale : les programmes incluent souvent un semestre à l’étranger, des cours en anglais et des stages internationaux.
Cette expansion s’accompagne d’une demande étudiante en plein essor : les jeunes plébiscitent les cursus concrets, professionnalisants et modulables.
Bachelor, BUT, Licence : quelles différences ?
Le Bachelor se positionne donc comme un format intermédiaire, combinant la rigueur d’un cursus supérieur et la souplesse d’un parcours appliqué.
Comment choisir un bon Bachelor ?
Face à la multiplication de l’offre, il est essentiel d’aider les familles et les jeunes à distinguer les bachelors de qualité.
Quelques critères à examiner :
- Le visa ou le grade de licence
→ Gage de reconnaissance académique par l’État. - L’ancrage professionnel
→ Volume d’heures de stage, alternance possible, partenariats entreprises. - L’ouverture internationale
→ Semestres à l’étranger, doubles diplômes, cours en anglais. - La pédagogie et l’accompagnement
→ Taille des promotions, suivi individuel, modules de développement personnel. - Le coût et les débouchés
→ Frais de scolarité très variables (de 3 000 € à 9 000 €/an selon les écoles).
Un bachelor reconnu, c’est avant tout une formation qui offre de vraies compétences professionnelles et des perspectives claires de poursuite d’études.
Mon regard de coach
Les bachelors reflètent une évolution profonde du rapport des jeunes à la formation : ils cherchent à apprendre autrement, à expérimenter tôt et à donner du sens à leur parcours.
Ces cursus répondent bien à cette attente — à condition d’être choisis avec lucidité.
Beaucoup d’élèves de Terminale sont attirés par le terme “bachelor” sans en mesurer la diversité.
Mon rôle, en tant que coach, est de les aider à évaluer si ce format correspond à leur profil : autonomie, motivation, maturité, capacité à s’investir dans des projets concrets.
Car comme toujours en orientation, ce n’est pas la formation qui fait la réussite, mais l’adéquation entre le jeune et son projet.
En bref : les bachelors offrent une alternative solide et attractive aux formations traditionnelles.
Ils conviennent aux jeunes qui souhaitent apprendre par l’action, construire un parcours international et s’insérer rapidement — à condition de bien choisir leur école et leur spécialité.
