Étudier à l’étranger : comment financer son projet ?
Étudier à l’étranger fait rêver de nombreux étudiants : découvrir un nouveau pays, perfectionner une langue, s’ouvrir à d’autres cultures et systèmes éducatifs… Mais cette aventure a un coût. Frais de scolarité, logement, transport, visa : le budget peut vite grimper. Heureusement, il existe plusieurs solutions pour financer ses études à l’étranger, à condition de bien s’informer et d’anticiper.
1. Les bourses et aides financières
Les bourses des établissements d’enseignement
De nombreuses universités étrangères, notamment en Europe, au Canada, aux États-Unis ou au Royaume-Uni, proposent des bourses basées sur le mérite académique, les besoins financiers ou la situation personnelle (bourses sociales, pour étudiants internationaux, etc.).
➡️ Exemples :
- Les bourses « need-based » dans les universités américaines.
- Les bourses de mérite à l’Université de Toronto ou à McGill au Canada.
- Les fee waivers dans certaines universités anglaises.
Les aides publiques françaises
- La bourse sur critères sociaux du CROUS : elle peut être maintenue en cas de départ à l’étranger dans le cadre d’un programme reconnu.
- La bourse Erasmus+ : pour les mobilités en Europe, elle finance une partie du séjour (entre 170 € et 370 € par mois en moyenne).
- Le programme AMI (Aide à la mobilité internationale) : pour les étudiants boursiers inscrits dans un établissement français.
Les bourses spécifiques
- Bourses Eiffel, Fulbright, Bourses de l’AUF, DAAD (pour l’Allemagne), etc. : des bourses thématiques ou régionales existent pour de nombreuses destinations.
2. L’alternance ou les stages rémunérés
Certains pays autorisent les étudiants internationaux à travailler pendant leurs études. Cela permet de couvrir une partie des frais :
- En Australie et au Canada : possibilité de travailler jusqu’à 20 heures/semaine pendant les cours et à temps plein pendant les vacances.
- En Allemagne, aux Pays-Bas ou au Royaume-Uni : le travail étudiant est courant, et certaines universités accompagnent les étudiants dans leur recherche.
Certains établissements proposent des doubles diplômes ou des programmes en alternance avec un séjour à l’étranger, permettant de combiner expérience professionnelle et formation.
3. Les prêts étudiants
En France, certaines banques proposent des prêts étudiants à taux préférentiels, avec remboursement différé. Certaines écoles ou universités étrangères peuvent aussi faciliter l’accès au crédit pour les étudiants internationaux.
Attention : il faut bien vérifier les conditions de remboursement et s’assurer de la viabilité du projet à long terme.
4. Les aides régionales et locales
Certaines régions, départements ou communes proposent des bourses de mobilité internationale pour les jeunes de leur territoire. Renseigne-toi auprès du conseil régional, de la mairie, ou des Maisons de l’Europe.
5. Le financement participatif et les réseaux d’entraide
- Des plateformes comme Studhelp, Leetchi, ou GoFundMe permettent de lancer une cagnotte pour financer un projet d’études.
- Certains étudiants sollicitent des fondations, entreprises ou associations en lien avec leur secteur d’études ou leur région d’origine.
En résumé : s’organiser et anticiper
✅ Faire un budget prévisionnel réaliste
✅ Se renseigner très tôt sur les bourses (souvent un an à l’avance)
✅ Multiplier les sources de financement : aides publiques, privées, emploi étudiant
✅ Ne pas hésiter à se faire accompagner pour monter son dossier
Le coût des études à l’étranger peut sembler un obstacle, mais de nombreuses aides existent pour les étudiants motivés. En tant que consultante, je constate que les jeunes qui anticipent, comparent les options et préparent leur projet avec sérieux parviennent à concrétiser leur départ à l’étranger, parfois même dans des pays très sélectifs.